La marque Puma revient avec sa seconde édition de son modèle compétition typé pour le marathon : La Puma Fast R Nitro Elite 2. La marque promet un modèle beaucoup plus performant, permettant 46% de retour d’énergie supplémentaire ! Voyons voir ce que cela donne sur le terrain et si ce modèle est capable de concurrencer les chaussures top niveau.
Caractéristiques principales des Puma Fast R Nitro Elite 2
Ce nouveau modèle présente un poids de 240g en taille 42. Le poids de la chaussure est donc en réelle augmentation par rapport à la génération précédente qui présentait seulement 216g. On peut aussi noter que c’est plus que la majorité des concurrents de la chaussure qui se situe plutôt aux alentours des 210g. Nous verrons par la suite si cela pose problème ou non mais ça pourrait être un des défauts de la chaussure.
En ce qui concerne le drop, Puma a choisi de conserver un drop de 8mm. On peut mesurer 40 mm à l’arrière de la chaussure et donc 32mm à l’avant. La semelle intermédiaire est donc très épaisse puisqu’elle est tout simplement à la limite autorisée par World Athletics. C’est aussi le cas chez la Nike Alphafly 3 par exemple. Cette épaisseur est plutôt un bon point qui peut nous laisser imaginer que la chaussure va être confortable mais surtout qu’elle va permettre un bon retour d’énergie ainsi que de l’économie musculaire au fil des kilomètres.
La semelle intermédiaire est composée d’une mousse divisée en deux parties. Tout d’abord, la mousse Nitro Elite à l’avant de la chaussure et à l’arrière une mousse EVA. La mousse Nitro Elite va permettre un maximum de renvoi d’énergie et de propulsion et la mousse EVA un peu plus ferme va permettre d’apporter aussi de la stabilité au niveau du talon.Attention celle-ci reste aussi très dynamique et tendre pour favoriser une économie musculaire. On trouve très intéressant ce choix de la part de Puma qui utilise deux mousses différentes pour des raisons biens précises.
De plus, on peut noter qu’un des éléments négatifs de la première génération était justement la stabilité… le problème a peut être été réglé avec l’utilisation de ces deux mousses. Nous verrons cela au test terrain.
La semelle intermédiaire est aussi composée d’une plaque PWRPLATE en carbone qui va jusqu’à l’avant des doigts de pied. C’est la première fois que l’on voit cela sur une chaussure. Celle-ci va permettre de stabiliser la grande quantité de mousse et d’apporter de la propulsion à chaque foulée.
La tige ULTRAWEAVE nouvelle génération, plus légère de 20%, s’associe à la bande PWRTAPE pour apporter du confort. Le mesh est très fin et aéré et est comparable à une chaussette, en une seule partie. Le pied est très bien maintenue à l’intérieur et le mesh est assez étroit. Nous apprécions beaucoup cela, même si certains qui ont le pied très large pourraient être gênés. En dessous, la semelle extérieure PUMAGRIP assure une adhérence maximale.
Puma annonce une évolution de 46% en ce qui concerne le retour d’énergie par rapport au modèle précédent, ainsi qu’une économie d’énergie supérieure de 22% ! Nous allons voir si cela se confirme sur le terrain.
Le prix de vente est fixé à 260€, pour une sortie prévue le 22 février.
En pratique :
Dès qu’on enfile le pied de la chaussure, on se sent bien dedans. En effet, on ressent qu’on est sur une mousse tendre et très confortable. Il est nécessaire de prendre quelques secondes pour ajuster le serrage mais une fois que c’est fait, le pied épouse totalement le mesh de la chaussure et est très bien maintenue. En statique, on sent que la mousse s’enfonce quand on exerce une pression forte et qu’elle est très élastique. Ce qui est assez perturbant c’est de voir la plaque carbone dépasser à l’avant du pied, mais on s’y fait rapidement.
Nous avons eu l’occasion de tester ces Puma Fast R Nitro Elite 2 lors de différentes sorties et allures. Tout d’abord sur des allures aux alentours de 4’20/km. A cette allure, c’est agréable de courir avec ces chaussures, on ressent du confort et que la mousse amortie bien chaque foulée. Cependant, on exploite pas pleinement les capacités de la chaussure.
Lorsque nous avons accéléré, sur des allures aux alentours de l’AS 10 à 3’30/km, on a ressenti pleinement la technologie de la chaussure. Chaque foulée, on ressent un amorti tendre mais qui nous renvoie vers l’avant, on a tout simplement l’impression que c’est plus facile de courir. Nous ne ressentons pas non plus le poids de 240g qui peut paraître un peu « lourd ». Honnêtement nous avons rarement ressenti ça sur une chaussure. Nous avons pas encore eu l’occasion de tester les Alphafly 3, mais nous pensons que c’est au moins tout aussi performant si ce n’est pas plus.
Sur piste, la chaussure remplie bien son rôle aussi sur des séances à allure spécifique et on ne manque pas de stabilité contrairement à la première version de la chaussure. Cela est certainement dû à la nouvelle mousse EVA à l’arrière de la chaussure. Evidemment on reste sur une paire avec un stack de 40mm qui est donc moins stable qu’une chaussure minimaliste mais rien d’alarmant.
Cette chaussure est donc au top niveau de la performance pour des distances allant de 10km au marathon sans soucis. Si vous êtes un coureur qui est capable de courir en dessous des 40 minutes sur 10km, cette chaussure est faite pour vous, le jour de vos compétitions !
Conclusion
La marque Puma a réussit pleinement son pari avec un modèle ultra performant et compétitif pour les distances allant de 10km au marathon. Ce modèle nous a conquis et va certainement devenir notre modèle favoris pour la compétition. Il est tout à fait au niveau des concurrents.
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